Projet de loi travail : pour la CGT, organiser la riposte, c'est incontournable ! Participons nombreux aux réunions de personnel !
La barre du million de signatures vient d'être franchie !
La pétition a reccueilli 1 292 114 signatures à ce jour !
Pour la signer, cliquez ici.
Avec ce projet de loi et le principe des l'inversion de la hiérarchie des normes qu'il contient, des menaces pèsent sur nos garanties collectives, nos salaires, nos conditions de travail et le Statut du Personnel, notre Syndicat invite l'ensemble du personnel à venir échanger lors des réunions d'information (code "028") dans les prochaines semaines.
Ordre du jour :
- débat sur le projet de loi travail (ou loi El Khomri) et effets sur les Electriciens et Gaziers
Calendrier des réunions :
- UCF et DR ERDF Calanques :
le mercredi 27 avril de 7h30 à 9h30
- UCF et DR ERDF Etoile :
le lundi 25 avril de 7h30 à 9h30
- DR ERDF Arenc :
le mardi 26 avril de 7h30 à 9h30
- DR GRDF Cantini :
le mercredi 27 avril de 15h00 à 17h00
- CMCAS USR Corinthe :
le vendredi 22 avril de 15h00 à 17h00.
N'oubliez pas de faire vos liasses de détachement au plus vite (code 028 pris sur le crédit de 12 heures par an).
Le projet de loi en bref...
Un retour au 19ème siècle, ça vous tente ?!!!
Le gouvernement vient de rendre public l’avantprojet de loi visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs ». Ce texte offre en effet une liberté totale au patronat, mais constituerait s’il était adopté un recul historique des droits pour les salariés.
53 articles, 7 titres, 131 pages où tout y passe, où tout est cassé :
• à la protection des salariés c’est désormais la prise en compte des intérêts financiers du patronat et des actionnaires qui sera privilégié ;
• les « 35 heures » seront rendues obsolètes : non seulement les heures supplémentaires ne seront pratiquement plus payées, mais le temps de travail pourra aussi être modulé sans aucune contrepartie salariale ! ;
• la primauté sera donnée à l’accord d’entreprise permettant la remise en cause des garanties fixées par la loi et les conventions collectives de branche ;
• la mise en œuvre du « référendum – chantage » d’entreprise pour faire accepter des accords minoritaires régressifs, en lieu et place de la consultation des salariés à partir de leurs revendications et de leurs exigences ;
• le plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas, au détriment du principe de la réparation intégrale du préjudice et instaurant ainsi une « autorisation de licencier sans motif » ;
• l’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connaît pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité ;
• l’élargissement des forfaits-jours décidés unilatéralement par l’employeur ;
• la modification forcée du contrat de travail en cas d’accord d’entreprise portant sur l’emploi. Pas étonnant que le Medef applaudisse des deux mains ! La ministre du Travail, au diapason du gouvernement brandit désormais la possibilité d’un recours au 49.3 soit une adoption par le Parlement, sans vote. Beau pied-de-nez à la démocratie alors qu’elle prétend vouloir favoriser et fluidifier le « dialogue social » !
La future réforme du droit du travail instaure de fait la course au moins disant social pour les entreprises et un salariat low cost. Elle est soustendue par l’idée que les protections sociales accordées aux salariés seraient la cause du chômage ! Depuis quand la déréglementation favorise t- elle l’emploi ?
Pour la CGT, Il est tout au contraire nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. Pour cela, nous proposons la prise en compte de droits nouveaux pour répondre aux défis du XXIe siècle et non le retour dans le passé.
Les dizaines de milliards de cadeaux fiscaux et d’exonération donnés au patronat depuis des années n’ont créé aucun emploi.
Nous réaffirmons avec force que l’augmentation des salaires et la RTT à 32 heures sont des solutions pour retrouver la croissance.
Il y a besoin d’une réaction forte et unitaire du monde du travail, salariés, précaires, privés d’emplois. La CGT s’engage à travailler à cela de manière urgente !
La CGT est en train de créer les conditions de l'unité des salariés la plus large afin de proposer une journée d'action dans la seconde quinzaine de mars pour organiser la riposte !